Christ, Seigneur de tout

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Qui commande ?

On a l’habitude de dire et de chanter que Jésus-Christ est Seigneur, et cela est vrai. Mais est-ce que tous ceux qui le disent pèsent réellement leurs mots ? Combien le considèrent vraiment comme le Maître absolu de tous les aspects de leur vie ? Jésus-Christ l’a lui-même déploré :

Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis?

Luc 6. 46

En tant qu’enfant de Dieu, c’est ainsi qu’on doit traiter Jésus-Christ dorénavant.

Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

2 Corinthiens 5. 15

En acceptant Christ comme Seigneur, on lui a volontairement légué tous les droits sur notre vie. L’apôtre Paul le dit si bien :

J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Galates 2. 20

Notre volonté, nos projets, nos désirs, etc. sont donc remplacés par sa volonté, ses projets, ses désirs, etc. Crucifiés avec Christ, notre ancienne vie appartient au passé. Maintenant, place à la nouvelle vie en Christ avec le pouvoir de vaincre sur le péché.

Qui perd gagne !

On a tout à gagner à laisser Christ pendre le contrôle de tout car :

– En servant Christ on s’éloigne automatiquement du monde.

Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

Luc 16. 13

– C’est la seule façon d’être libéré de l’esclavage du péché.

Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ?

Romains 6. 16

– Un jour, Christ sera mon juge.

Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.

2 Corinthiens 5. 10

Laisse donc Christ prendre le contrôle de :

– Ton corps. Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable (Romains 12. 1).

– Tes sentiments. A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. Esaïe 26. 3

– Ton temps. Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. Éphésiens 5. 15-16

– Tes biens. Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. 2 Corinthiens 9. 6-7

– Etc.

N’hésitons pas à faire confiance à Jésus-Christ pour prendre soin de nous, dans tous les aspects. Il est celui qui, mieux que nous, désire le meilleur pour notre vie et est capable de l’accomplir.

Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.

1 Pierre 5. 6-7