Dieu existe, je l’ai rencontré

Je me prénomme Vanessa, j’ai 24 ans, et cela fera bientôt trois ans que j’ai accepté le Seigneur Jésus Christ dans ma vie. Avant ma rencontre avec le Seigneur, j’étais d’une recommandation peu évidente. Lorsque mes cheveux n’étaient pas teintés en jaune, ils l’étaient en bordeaux; lorsque le talon de ma chaussure n’était pas d’une minceur et d’une longueur hautaine, je n’y trouvais pas trop d’intérêt. Lorsque mes vêtements n’étaient pas de la taille de ceux d’une fillette, je ne les mettais pas.

Ajoutés à cela une bijouterie et un maquillage répugnant, à vrai dire, j’étais d’une extravagance grossière et d’un langage dénué de toute raison. J’étais animée d’un esprit de compétition, et à cet effet je devais toujours m’assurer que je portais les habits les plus coûteux, que je fréquentais les milieux les plus «chauds et chers » et que la personne avec qui je sortais avait assez d’argent pour m’offrir des cadeaux et sommes que je pourrais exhiber comme un trophée afin qu’on sache que je ne suis pas « n’importe qui ». J’aimais mener la grande vie. Mon premier rapport sexuel, je n’y étais pas vraiment prête, mais par souci de mieux m’intégrer dans certains milieux et certaines conversations, je n’avais pas d’autre choix que de jouer la conformiste. Dans ces milieux, je me suis un peu frottée au lesbianisme, au maraboutage, au point de charmer un homme. Parfois pendant que j’étais en train de commettre la fornication, à certains moments la présence de Dieu remplissait la chambre, comme s’il était dans un coin de la chambre, les mains croisées et me regardait tout silencieux, avec amour, comme pour me demander ce que je faisais là. Ceci se produisait constamment et me dérangeait, alors je commençai à éviter les rapports, de peur d’être encore déconcentrée par Dieu. J’avais une haine immense des hommes. J’ai grandi avec cette mentalité, mais il était indispensable pour moi d’en avoir un à mes côtés. Alors je devais jouer le rôle que j’avais à jouer et recevoir en retour ce qui m’intéressait réellement : le matériel. C’est dans cette vision des choses que j’acceptai de garder l’enfant d’un homme (plus tard, je tombai encore enceinte, mais je me fis avorter médicalement). En gardant la première grossesse, c’était une façon pour moi de sauvegarder une relation qui à long terme pouvait m’être avantageuse.

Pour ce qui est de ma conversion, j’écoutais un peu partout parler de Jésus (radio, télévision et personnes), cela me conduisait parfois à la culpabilité. Je ne permettais pas que quelqu’un m’aborde en route pour me parler de Jésus. De toutes les façons je n’avais pas le temps pour ça, encore moins pour aller à l’église, même le 31 Décembre. J’avais tout pour être heureuse, un homme qui m’aimait et me donnait ce que je voulais, un enfant qui faisait la joie de ma mère, j’avais pris un bon envol pour ma vie selon la conception mondaine; et pourtant je commençais à ressentir qu’il me manquait quelque chose : Jésus. J’affichais la fille équilibrée, mais seule dans ma chambre je réfléchissais et pleurais. Je ne peux pleinement transmettre ce que je ressentais. Puisque je pensais ne pas être prête à suivre, Jésus, je me dis qu’à 22 ans je deviendrais enfant de Dieu, le temps pour moi de finaliser un projet que j’avais à cœur, mais il n’y eu aucun changement positif à ma situation. Au contraire, je tombai dans ce que je peux appeler une petite dépression. La pression était telle qu’il m’arrivait de réfléchir à cette situation intérieurement mais de m’exclamer audiblement. Ma résistance commençait à me poser de sérieux problèmes et peu à peu je ne me sentais plus les forces de lutter et de laisser des raisonnements obscurs « me pourrir la vie ». J’étais constamment malade et j’avais une peur intense de la mort. Je constatais que les gens mourraient autour de moi, et même une camarade de classe. Je vis qu’avec ma santé, la prochaine sur la liste pourrait être moi! Vite, il fallait se mettre à l’abri en acceptant la main tendue de Jésus que je refoulais ardemment depuis près d’un an. Dans mon quartier, je voyais souvent un enfant de Dieu, Jésus avait changé sa vie, et il avait quelque chose d’attirant, de bon, et de beau que je ne connaissais pas, mais que je commençais à vouloir. Ayant compris la nécessité de régler mes comptes avec Dieu, je me suis débrouillée toute seule. Il est vrai, je connaissais des chrétiens à qui je pouvais demander de l’aide, mais j’avais trop de fierté pour le faire. Mais gloire soit rendue à Dieu qui m’a soutenue pendant cette période et s’est chargé de mon suivi personnel. Je ne connais pas la date exacte de ma nouvelle naissance, car sur une étendue de pratiquement 4 à 6 mois, je confessais souvent le Seigneur et je rentrais faire mes choses dans le monde (comme je l’ai dis plus haut j’étais seule dans mon coin, et même que je lisais la Bible en cachette pour ne pas qu’on dise que je suis aussi une des « born again »), jusqu’au jour où Dieu me « parla » durement sur la double vie que je menais, et sur la nécessité pour moi de rechercher la compagnie de ceux qui à présent étaient mes frères et sœurs. Ayant bien « calculé » je fis le choix de servir Dieu sérieusement.

Par la suite ce que je craignais m’est arrivé, j’ai tout perdu. Mais je sais que Dieu existe, je l’ai rencontré et il a révolutionné ma vie. Depuis que je suis devenue enfant de Dieu, je n’ai plus besoin de faire des efforts pour aimer les personnes du sexe opposé, car Christ m’a guérie. Je ne sais pas comment le Saint Esprit s’y est pris, mais je suis devenue un peu extrémiste dans une certaine mesure, et maintenant j’aime mieux la décence à l’extravagance. Etant tombée de haut, l’orgueil et la suffisance m’ont quittés, pour faire place peu à peu à l’humilité, mon langage et mon caractère impulsif ne cessent de changer, parce que passant à l’appréciation constante du Saint Esprit. Le maraboutage, le matérialisme, la fornication et le lesbianisme ont été abandonnés au profit d’une vie de sanctification dans la quelle le Seigneur m’aide à marcher chaque jour.

Si tu n’as pas encore reçu le Seigneur, sache que Dieu connait tes combats, tes craintes et tes doutes. Il connait tes rébellions et tes désobéissances à son égard, et jusqu’à présent sa réponse est la même :

« Mon fils donne moi ton cœur, et que tes yeux se plaisent dans mes voies»

Proverbes 23 :26

Je t’assure mon ami(e), Jésus t’aime, et est le seul qui t’a créé et comme il est Le un au dessus des uns, il est un gagnant, et a un plan merveilleux et gagnant pour ta vie, mais tu ne pourras le savoir que lorsque tu seras marqué de son sceau, c’est-à-dire lorsque tu recevras son Esprit par le moyen de la nouvelle naissance. Il est important que tu aies des réponses affirmatives à ces questions : le jour du Seigneur est proche, alors, lorsqu’il viendra avec sa rétribution es-tu sûr d’avoir « la » vie éternelle ? Mènes-tu ta vie dans le plan de celui qui t’a envoyé sur cette terre ? L’Esprit de Dieu te rend t-il témoignage que tu es enfant de Dieu ? Réfléchis y, et n’oublie pas que c’est quand on est en vie qu’on choisit l’endroit où on veut passer l’éternité, et Dieu sera sans pitié pour quiconque se sera moqué de l’expression parfaite de son amour, manifestée par la mort de Jésus à la croix, et ce à cause de tes péchés et des miens.