Mon Eglise
Article de: Romaric TchouyaL’Église, telle que entendue dans la Bible, n’est pas un bâtiment. C’est l’ensemble de tous les croyants. Le Seigneur Jésus dit dans Matthieu 16. 18 : « je bâtirai mon Église ». Cette Église existe aujourd’hui, c’est la manifestation de Christ dans le monde actuel.
L’Église universelle
L’Église universelle est le corps surnaturel dont Christ est la tête. Elle est formée de toutes les personnes qui sont nées de nouveau. Elle est souvent comparée à un corps dont chaque croyant est une partie, tel que dans 1 Corinthiens 12. 27 : Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. D’autre part, Dieu a doté les membres de l’Église de différents dons spirituels pour son édification (1 Corinthiens 14. 12). Parmi ces dons on a la prophétie, l’enseignement, l’évangélisation … Romains 12, Éphésiens 4. 11 et 1 Corinthiens 12 en parlent.
L’Église dans le monde a pour fonction de louer Dieu, l’honorer, le faire voir aux yeux de tous, être sa manifestation visible aux yeux du monde. Christ, en tant que chef de l’Église lui a donné cette mission :
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Matthieu 28. 19-20
Chaque enfant de Dieu est investi de cette mission et doit en faire une priorité dans sa vie.
L’Église locale
L’Église locale est un regroupement de personnes, nées de nouveau, et organisées pour glorifier Dieu, s’édifier les uns les autres et proclamer l’Évangile. Il peut s’agir des enfants de Dieu d’un quartier, d’une ville, d’un établissement scolaire, d’une entreprise … Les membres de l’Église locale sont responsables les uns des autres. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres.
N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.
Hébreux 10. 24-25
Nous avons l’exemple biblique des croyants de l’Église de Jérusalem qui
persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.
Actes 2. 42
La vie en assemblée doit obéir à certaines exigences, notamment :
• La discipline. Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ (Galates 6. 1-2). Entre croyants, on doit se corriger les uns les autres, et se soutenir dans les difficultés.
• La bienveillance. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi (Galates 6. 10).
• Le service. Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu (1 Pierre 4. 10).
• La contribution. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie (2 Corinthiens 9. 7). Il peut arriver que nous soyons sollicités pour participer financièrement en faveur d’un membre de l’Église, ou pour une œuvre commune.
• Le respect et l’obéissance envers les dirigeants. Par souci d’ordre dans les rassemblements chrétiens, il est important qu’il y ait des responsables. La Parole de Dieu nous encourage indique quel comportement nous devons avoir envers eux.
Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous.
1 Thessaloniciens 12-13
Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.
Hébreux 13. 17